Un livre pour mettre en lumière les merveilles de la ville – Le Progrès 06/09/2019

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Le Progrès – 6 septembre 2019

VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE | PATRIMOINE

Fruit d’une belle coopération entre les meilleurs connaisseurs de la Calade auxquels ont fait appel les deux historiens, Philippe Branche et Jean-Philippe Rey, un nouvel ouvrage sur Villefranche vient de sortir : Villefranche-sur-Saône – une histoire en Beaujolais.

Ils ont mis en œuvre toutes les ressources disponibles pour présenter un ouvrage qui fera certainement date parmi les publications consacrées à la capitale du Beaujolais.
La richesse des collections municipales, les cadrages impeccables du photographe Alain Jean-Baptiste, vous permettront de découvrir ou de redécouvrir Villefranche, depuis la rue Nat’ jusqu’à la plage, en passant par Fontgraine, Belleroche, la Quarantaine ou Béligny.

Jacques Branciard, directeur des Éditions du Poutan explique la genèse du projet :

« Des histoires de Villefranche, il y en a eu pas mal de publiées, y compris dans nos Éditions. Huit ouvrages en dix ans y ont été consacrés, sous la plume de Ghislaine de Brebisson, Janine Meaudre, Simone Vogelgesang, René Boncompain, Philippe Branche, Jean Prost et Daniel Rosetta ; sans oublier l’équipe de la Société populaire, Lucien Béatrix, Jean Large, Serge Laurent et Michel Lebail. À une exception près, il s’agissait de livres portant sur un aspect ou un épisode de notre histoire. Avec celui-ci, il s’agissait de faire travailler ensemble des gens venus d’horizons différents : un historien reconnu – Jean-Philippe Rey (aujourd’hui édité chez Perrin où il a notamment pris la suite de Jean Tulard en signant une Histoire du Consulat et du Premier Empire – et le meilleur spécialiste des fonds documentaires et iconographiques consacrés à la région, Philippe Branche, véritable cheville ouvrière de l’Académie de Villefranche, aussi bien que de la Maison du Patrimoine.
Les deux auteurs n’ont pas hésité à faire appel à différents spécialistes de l’histoire locale pour être sûr d’atteindre le but : proposer un texte qui fasse référence et qui concerne la totalité de la ville. Grâce au maire, Thomas Ravier qui a d’emblée soutenu le projet ainsi qu’aux services culturels de la ville qui nous ont ouvert leurs collections, on peut dire que le » contrat « est largement honoré. »

Villefranche-sur-Saône – Une histoire en Beaujolais Jean-Philippe Rey et Philippe Branche – Photographies d’Alain Jean-BaptisteÉditions du Poutan – 224 pages. Prix public : 25€

 Un livre pour mettre en lumière toutes les merveilles de la ville – Le Progrès 06/09/2019

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Article d’Anne Cordon-Fabrège • Le Progrès/Rhône – Villefranche et Beaujolais
/Villefranche-sur-Saône – 6 septembre 2019

rue nationale villefranche sur saone 1868
Rue nationale, un lundi matin de 1868

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« Cet ouvrage, c’est plus de 25 ans de documents collectés »

Philippe Branche est l’un des deux auteurs du livre. Caladois, il a consacré sa vie à l’étude de l’histoire et des légendes de notre région. Il a publié en 2014, Les remparts de Villefranche en Beaujolais (Éditions du Poutan).

Comment peut-on faire “tenir” toute une ville dans un seul ouvrage ?
« On ne peut pas faire tenir une ville dans un ouvrage. C’est forcément des choix personnels, des envies. Pour ma part, je voulais vraiment que cet ouvrage mette en lumière tout Villefranche, avec ses quartiers périphériques, ses anciens châteaux, l’ancienne commune de Béligny. Quant à la somme de travail, c’est plus de 25 ans de documents, anecdotes collectées. Le plus dur étant de choisir. »

Quels mots-clés donneriez-vous pour esquisser un portrait de Villefranche ?
« Villefranche, pour moi, c’est bien sûr la rue Nat’ (une ville rue), les conscrits, le textile qui a fait sa richesse, le Beaujolais qui a fait son identité. »

Combien d’années ont nécessité les recherches sur la rue Nat’ à elle seule ?
« J’ai commencé à travailler dessus il y a 7-8 ans. Chaque fois que je descendais en ville, je prenais mon appareil photo. Le dimanche surtout, où les allées sont plus souvent ouvertes, et où l’on peut s’y glisser et découvrir ses trésors. Le seul regret, c’est de ne pouvoir montrer plus les trésors des cours, car il aurait été trop compliqué d’obtenir l’autorisation de tous les propriétaires. Peut-être ce premier pas permettra de faire prendre conscience de toutes ces merveilles ».

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Propos recueillis par Anne Cordon-Fabrège.

Villefranche-sur-Saône – Une histoire en Beaujolais