Un Caladois à New York de Jean-François Mesplède – Le Progrès 08/03/2022

Un Caladois à New York de Jean-François Mesplède - Le Progrès 08/03/2022

Le Progrès – 8 mars 2022

Villefranche-sur-Saône

J.-F. Mesplède nous fait découvrir le chef caladois Roger Fessaguet
Jeudi 10 mars, dans la salle du conseil, la municipalité de et les éditions du Poutan vous invitent à la présentation du livre de Jean-François Mesplède, Un Caladois à New York – La vie et l’œuvre gourmande de Roger Fessaguet.

Ce Caladois né en 1931 au n° 26 rue de Thizy, a fait briller l’étoile de la cuisine française aux États-Unis. Il représentait en Amérique, la grande cuisine française et sa tradition. C’est un vrai motif de fierté, donc, pour Villefranche d’avoir vu naître le chef qui a régalé la famille Kennedy… Rencontre avec l’auteur, journaliste sportif, puis critique gastronomique au Progrès , ancien directeur du Guide Michelin, Caladois d’adoption, Jean-François Mesplède.

Vous rappelez dans cet ouvrage le passé gastronomique glorieux de la ville ?
JFM : En fouillant les archives pour situer le parcours de Roger Fessaguet, j’ai découvert que quand il était adolescent, Villefranche était particulièrement bien représentée au niveau du Guide Michelin avec plusieurs établissements référencés et étoilés.1939 étant l’année du record avec huit établissements cités dont quatre étoilés. Aujourd’hui on n’en compte plus qu’un avec un Bib Gourmand.

Pourquoi Roger Fessaguet est-il parti ?
JFM : Par l’intermédiaire de son grand-oncle, le chef Dominique Dorratçague, il a fait la connaissance d’Henri Soulé, grande figure de la cuisine française aux États-Unis. Et alors qu’il est en apprentissage, il se met à rêver et se décide, à 18 ans, à embarquer dans un “liberty ship” pour l’Amérique, le 28 décembre 1948.

Comment se fait-il qu’un grand chef tel que lui, qui a eu le privilège de régaler tant de gens célèbres outre-Atlantique, ne soit pas plus connu en Calade ?
JFM : C’est la question que je me suis posée quand je suis venu habiter à Villefranche et qui a justifié ce livre. Il me semblait anormal que, compte tenu de son parcours, il soit aussi inconnu.

Pensez-vous qu’il pourrait bientôt y avoir une rue Roger-Fessaguet à Villefranche ?
JFM : De la même manière qu’un hommage est rendu à Victor Vermorel ou Maurice Baquet, cela ne me semble pas incongru. Imaginons une rue, voire son nom accolé à celui du Marché Couvert.

Revenait-il régulièrement ?
JFM : Il venait régulièrement à Lyon pour voir sa mère qui y habitait et allait alors au restaurant place Kléber chez Pierre Orsi. Il a également tenu en 2001 à faire partie des classards à Villefranche, lui qui était de la classe 51.

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Le Progrès – Propos recueillis par Anne CORDON-FABREGUE 08 mars 2022

Un Caladois à New-York – La vie et l’œuvre de Roger Fessaguet