Albert Chambonnet (1903-1944)-FAIRE FACE
Mention du jury 2025 lors de l’attribution du prix littéraire de l’Association des Familles des Compagnons de la Libération.
Dans Faire Face, Olivier Le Gouic et Alain Ravoyard nous font découvrir le parcours édifiant et passionnant d’Albert Chambonnet, ce fils de mineur du Gard qui rejoint l’aviation militaire dès ses dix-huit ans. Sous-officier mécanicien, puis instructeur avant d’être affecté à la 6e escadrille engagée lors de la Grande Révolte syrienne. La fondation d’une famille, les idées politiques, « l’accès à l’épaulette ». Enfin la guerre, la Résistance dès 1942, le grand organisateur qui se révèle dans la mouvance de Jean Moulin, l’accès aux plus hautes fonctions, sa tête mise à prix par les Allemands… La trace profonde qu’il a laissée.
Ce travail d’historien, très bien documenté et illustré, s’adresse au public le plus large. Son ambition ultime est que la mémoire de « Didier » puisse être une source d’inspiration pour nous tous et particulièrement pour les jeunes générations.
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À PROPOS…
Lyon, 27 juillet 1944, les Allemands extraient cinq résistants de la prison de Montluc. En représailles d’un attentat perpétré la veille contre un restaurant de Bellecour fréquenté par les occupants et leurs supplétifs français, les prisonniers sont exécutés devant les passants et leurs corps laissés au sol pour l’exemple. Parmi eux Albert Chambonnet, « Didier », dans la Résistance, militaire de carrière, chef des Forces Françaises de l’Intérieur pour toute la région Rhône-Alpes avant son arrestation.
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Le Veilleur de pierre, édifié place Bellecour en 1948, rend hommage à ces cinq hommes. Le colonel Chambonnet est honoré à Cerdon au cimetière du Val d’Enfer où il est inhumé avec ses compagnons de lutte des maquis de l’Ain et du Haut-Jura. L’Armée de l’Air, son corps d’origine, a donné son nom à la Base aérienne 278 d’Ambérieu-en-Bugey.
Son souvenir, celui de son engagement et de son sacrifice demeurent donc, mais sa vie nous était pratiquement inconnue jusqu’alors.
Olivier Le Gouic et Alain Ravoyard ont comblé cette lacune, nous permettant de découvrir le parcours édifiant et passionnant de ce fils de mineur du Gard qui rejoint l’aviation militaire dès ses dix-huit ans. Sous-officier mécanicien, puis instructeur avant d’être affecté à la 6e escadrille engagée lors de la Grande Révolte syrienne. La fondation d’une famille, les idées politiques, « l’accès à l’épaulette ». Enfin la guerre, la Résistance dès 1942, le grand organisateur qui se révèle dans la mouvance de Jean Moulin, l’accès aux plus hautes fonctions, sa tête mise à prix par les Allemands… La trace profonde qu’il a laissé.
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Jean Moulin, héros de la Résistance
Parmi les figures les plus emblématiques de l’histoire française, Jean Moulin occupe une place à part. En pleine occupation allemande, il parvient à unir les forces de la Résistance en créant l’Armée Secrète et en fondant le Conseil National de la Résistance. Arrêté en juin 1943, trahi, il meurt sous la torture sans avoir livré le moindre secret — lui qui les détenait tous.
Découvrez l’enfance d’un héro de la Résistance française avec
Jean Moulin, un héros de l’ombre.
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À PROPOS…
Le personnage de Jean Moulin ne se résume pas à son héroïsme et à son rôle décisif dans l’organisation clandestine. Avant d’être le symbole de la Résistance, le préfet Moulin il fut un enfant curieux et espiègle, passionné par le dessin, un jeune homme élégant amateur de vitesse et de liberté dans le Paris des Années folles, un caricaturiste reconnu, un graveur et un artiste talentueux.
Le 17 juin 1940, lorsqu’il choisit de dire non à l’occupant nazi, c’est cette vie de plénitude qu’il a risqué.
Sans hésiter.
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Plonger au cœur d’un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale avec Juin 1940 – Combats et massacres en Lyonnais.
Dans cet ouvrage poignant, l’historien Julien Fargettas explore l’un des épisodes les plus méconnus et tragiques de la Seconde Guerre mondiale en France : la résistance héroïque du 25e régiment de tirailleurs sénégalais face à l’avancée allemande, aux portes de Lyon.
À travers une enquête historique rigoureuse et sensible, il redonne voix à ces soldats venus d’Afrique, souvent oubliés des récits nationaux, et met en lumière le contexte de leur engagement, les combats acharnés de Chasselay, ainsi que les massacres qui ont suivi.
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À PROPOS…
En juin 1940, la France vacille. Le 10, les dernières lignes de défense sur la Somme et l’Aisne s’effondrent, le gouvernement quitte Paris, et le 17, le maréchal Pétain appelle à cesser le combat. Pourtant, les 19 et 20 juin, le 25e régiment de tirailleurs sénégalais reçoit l’ordre de « résister sans esprit de recul, même débordé », pour tenter de freiner l’avancée allemande sur les routes nationales 6 et 7, au nord de Lyon.
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Quatre-vingts ans plus tard, l’historien Julien Fargettas — ancien officier de l’armée de terre et spécialiste reconnu des soldats africains, à qui il a consacré sa thèse — revient sur les combats de Chasselay, un épisode marquant de ses premières recherches.
Avec rigueur et pédagogie, il éclaire les raisons de cet engagement tragique et retrace les décennies de présence africaine dans la région lyonnaise. Porté par une émotion contenue, il raconte les affrontements, les massacres qui ont suivi, et s’interroge sur la mémoire de cette tragédie et sur le trop faible hommage rendu à ces hommes.
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