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Le Progrès 4 avril 2016
« Construite en forme de navire, autour de sa rue principale, grande route de Bourgogne, Villefranche dont la vocation était avant tout commerciale, a rapidement été fortifiée pour permettre son développement en toute sécurité et assurer sa protection face à d’éventuels pilleurs. 1 840 mètres d’enceinte sont alors construits, au fil des ans, ainsi que quatre portes: la porte d’Anse (au sud) ; la porte des Abreuvoirs (à l’ouest) ; la porte des Fayettes (à l’est) et la porte de Belleville (au nord) et pas moins de 32 tours. En 1804, avec pour objectif l’expansion urbaine, les autorités caladoises décident de faire démolir ces hauts murs. Aujourd’hui, seules quelques tours et 150 mètres de remparts subsistent dans la ville. »
C’est au milieu du XIIe siècle, alors que leur seigneurie s’étend au delà de la Loire et de la Saône, que les Beaujeu décident la fondation de Villefranche. ll s’agit de profiter de ce lieu de passage et d’échanges et également de faire pièce à leurs puissants voisins du sud : les Chanoines comtes de Lyon qui menacent le Beaujolais depuis leur château des Tours, à Anse.
Les remparts de Villefranche en Beaujolais – Philippe Branche – Préface de Bernard Perrut – Éditions du Poutan – 2013