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Le livre sort ce samedi 18 janvier aux Éditions du Poutan, dans sa version originale mais agrémenté de nouvelles illustrations choisies par Philippe Branche et Jean-Jacques Pignard et d’un nouvel avant-propos.
Il y a trente et un ans, Jean-Jacques Pignard, alors jeune agrégé d’histoire publiait, comme le remarquait André Poutissou, alors maire de Villefranche, « l’ouvrage magistral tant attendu sur cette fête des conscrits […], fête unique, exceptionnelle par son caractère, son ampleur et sa pérennité. » On peut y lire : « Les conscrits de Villefranche ont mis en musique la partition de la vie, de l’amitié et de la solidarité. »
Plusieurs vagues ont déferlé dans la rue Nationale depuis et l’auteur du livre s’est assis dans le fauteuil du maire qu’il a occupé de 1989 à 2008, avant d’aller siéger au Sénat.
Trois ans de travail
Son livre, qui avait conquis un large public, est resté dans les mémoires malgré sa disparition des rayons des librairies. Souvent sollicité, Jean-Jacques Pignard ne s’était pourtant jamais résolu à une réédition de son ouvrage.
Interrogé sur la question, il explique que ce travail lui avait demandé trois ans pour compulser toutes les archives, revoir tout ce qui avait été publié sur le sujet, notamment dans la presse locale et recueillir des témoignages. Il avait ensuite voulu enrichir le propos en expliquant cette philosophie de la fête, faire partager ces moments à la fois de joie et de nostalgie du temps qui passe.
Son emploi du temps très chargé avait été l’une des raisons de son refus de reprendre l’ouvrage mais aussi car il ne pensait pas pouvoir ajouter quelque chose de plus. Mais l’éditeur Jacques Branciard a réussi à le convaincre et c’est donc l’édition dans sa version originale qui a été reprise.
L’auteur nous conte l’histoire des conscrits, paragraphe si important de l’histoire locale, de l’institution de la conscription à nos jours, avec précision et de nombreux détails mais également avec une grande tendresse pour sa ville, un sens poétique et de l’humour qui rend cet ouvrage agréable à lire.
Article de Anne Cordon-Fabrègue • Le Progrès – 17 janv. 2020