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Le Progrès – 29 octobre 2017
Jacques Branciard est fils et petit-fils de maires de Gleizé. Historien, membre de l’Académie de Villefranche. En 2010, il fonde, à Villefranche, Les éditions du Poutan. Depuis, il a publié une centaine d’ouvrages tirés de 200 à 2.500 exemplaires. Les livres sur l’histoire et le patrimoine du Beaujolais, du Lyonnais et des alentours forment le cœur de son activité, mais il publie aussi des romans et quelques ouvrages de jeunesse. En parallèle, il est directeur de l’association Des Livres et des Histoires et commissaire du salon Des Livres en Beaujolais. Rencontre.
Parlez-nous des éditions du Poutan.
« Pour ceux qui l’ignorent, en patois beaujolais, un poutan est un grenier ou plus exactement un fenil. L’endroit où l’on faisait sécher les récoltes.
Dans un secteur d’activité plutôt en crise, les éditions du Poutan, installées à Villefranche, se portent assez bien, peut-être parce qu’elles sont à l’échelle des projets qui sont attendus dans les villages et les associations de la région. Cette année, plusieurs ouvrages sont particulièrement prometteurs Bagnols et son château , Anse gallo-romaine et sa région, L’Île Barbe aux portes de Lyon sorti en septembre, a déjà reçu un accueil très favorable de la presse et des libraires. Notons aussi Cibeins, une école, une histoire , l’album du centenaire du lycée agricole qui sera présenté en avant-première au salon du livre. »
Où trouve-t-on les ouvrages du Poutan ?
« Nos ouvrages sont en vente dans toutes les librairies du Beaujolais et du Val de Saône et sur notre site internet : poutan.fr ».
Vous êtes aussi commissaire du salon Des Livres en Beaujolais, comment se porte-t-il ?
« Après seulement trois éditions, on peut dire que les objectifs sont atteints : plus de 1 500 visiteurs en 2016, un » festival « Bernard Pivot particulièrement réussi, la mise en place du marché au vin et une participation de Jean Claverie reste dans les mémoires. Tous les voyants sont au vert, avec une marraine de talent Maud Tabachnik, très investie dans la réussite du salon, Benjamin Flao, un invité ‘‘carte blanche’’ de grande classe et un partenariat renouvelé avec le Comité de défense du Beaujolais de Périco Légasse et Bernard Pivot. »
Pensez-vous déjà à l’édition 2018 ?
« Oui, en effet, mais on se fait déjà un peu de souci pour ce salon. Nous savons pouvoir compter sur le soutien de Michel Romanet Chancrin, le maire d’Arnas et de son adjointe à la culture Janine Meaudre qui est véritablement à l’origine de cette manifestation. Le Département devrait lui aussi continuer d’apporter sa contribution mais la région et le ministère de la Culture ont supprimé leur financement. Le salut viendra certainement de nos partenaires privés et surtout des adhérents dont le nombre s’accroît et que j’invite à renouveler leurs adhésions à l’occasion de la soirée de ce mardi. »
Article et propos recueillis par Sophie Vuccino • Le Progrès/Beaujolais/Villefranche-sur-Saône – 29 octobre 2017.