La vie que l’on va prendre, un roman noir hors norme 100 % local – Le Progrès 15/05/22

Ludovic Daim a couvert durant 20 ans les faits divers et les affaires judiciaires pour l’Agence France Presse, Le Progrès ou Le Pays entre Loire et Rhône… En promenant son stylo et son calepin dans les commissariats, les gendarmeries et les salles d’audience, il a sondé les tréfonds de l’âme humaine.
Auteur d’un recueil de nouvelles, Des vies parallèles, il publie son premier roman avec La vie que l’on va prendre. À 55 ans, il vit aux confins du Rhône, de la Loire et de la Saône-et-Loire. Il prépare de nouveaux projets, notamment dans l’écriture pour le cinéma. Il sera en dédicace, jeudi 19 mai à partir de 19 heures, à la librairie Un Petit Noir, une librairie-café-polar situé 57, montée de la Grande-Côte à Lyon 1^er au cœur de la Croix-Rousse.

De Tarare à Lyon en passant par Saint-Etienne

Il s’agit d’un polar palpitant, empreint d’un réalisme inspiré très largement de son vécu professionnel de terrain, du « vécu coco » comme on peut le dire chez les journalistes. L’histoire se joue dans une société où la finance et l’inconséquence broient en silence, où l’extrême droite est aux portes du pouvoir et où la gauche a tellement brouillé les cartes qu’elle semble s’être totalement perdue ; un commando d’extrême gauche a pris le maquis.
Depuis le Haut Beaujolais, il sème la mort de Lyon à Tarare et de Saint-Étienne à Villefranche-sur-Saône. Un ancien juge antiterroriste est entraîné corps et âme dans ce maelstrom sanglant. Il ne vous reste plus qu’à lire les 157 pages de ce livre qui se dévore d’une traite, où les descriptions mises en scène vous rappelleront certainement des lieux qui ne vous laisseront pas indifférents…