Votre panier est actuellement vide !
– [Télécharger l’article au format PDF]
Dans cet ouvrage issu de sa thèse de doctorat intitulée Une municipalité sous le Ier Empire : Lyon 1805-1815, soutenue en juin 2010 à l’Université Lyon 2, Jean-Philippe Rey nous invite à observer la façon dont une municipalité renaissant de ses débris doit à la fois prendre la mesure d’elle-même, de ses aspirations, de ses possibilités et de ses moyens d’action parfois restreints par le pouvoir central. Paru en 2012, l’ouvrage nous semble toujours pouvoir être très utile aux collègues de collège mais aussi à ceux de lycée et de lycée professionnel engagés dans les nouveaux programmes.
Par Fabien Salesse
C’est en premier lieu au maire, et dans une moindre mesure au conseil municipal qu’il convient désormais « d’incarner à Lyon la profonde unité des deux régimes napoléoniens comme celle – retrouvée – de la ville » (p.12). L’exercice peut s’avérer fort difficile pour les édiles d’une ville où la vigueur de la représentativité politique locale s’étiole depuis la mise sous tutelle royale de la cité en 1595, en raison de son passé ligueur, jusqu’à la Révolution Française. Cette longue période est celle d’une marginalisation des assemblées locales et d’une forte remise en question du pacte social puisque les échevins et le prévôt sont désormais désignés par le roi en fonction de leur capacité à servir efficacement le pouvoir monarchique…
Cliquer ICI pour lire la suite sur le site de l’APG…
© Fabien Salesse pour Historiens & Géographes, 23/05/2020. Tous droits réservés. • APGH – 22 mai 2020